Le diabète est une maladie qui atteint une proportion considérable de la population, ces dernières années. Il est essentiellement classifié en diabète de type I et en diabète de type II touchant, en général, les adultes. Le traitement de la maladie se fait, dans la plupart des cas, par injection d’insuline. L’insulinothérapie peut cependant engendrer des complications qu’on devrait impérativement connaître.
L’hypoglycémie, une complication à ne pas sous-estimer
Une hypoglycémie est une des complications qui peut se manifester lors d’un traitement par injection d’insuline en longue période. Elle peut être provoquée par divers facteurs. Il se peut, par exemple, qu’on ne fasse pas attention à la dose adaptée au besoin du moment. Pour une personne saine, le pancréas libère l’insuline en fonction du taux de sucre dans le sang. En insulinothérapie, il est beaucoup plus complexe de déterminer la dose d’insuline à injecter. Une forte dose peut entrainer un taux de glycémie relativement bas dans le sang. En outre, la manière de procéder pour faire une injection est également très significative. Une piqûre d’insuline doit se pratiquer en sous-cutanée pour éviter une hypoglycémie. De même, injecter l’insuline sur une zone saine et sur une lipohypertrophie a différents effets. Faire une injection d’insuline dans les meilleures conditions requiert donc le savoir-faire d’un infirmier expérimenté. Il est important de suivre avec attention l’évolution de l’état de santé d’un diabétique au cours du traitement. L’idéal est de recourir aux services d’un professionnel expérimenté. Les différents changements qui s’opèrent seraient alors observés à temps réel. Pour avoir plus d’informations sur une intervention à domicile pour l’injection insuline soins infirmiers, visitez le site inzee.care.
Le surpoids, un état du corps difficile à gérer
À partir des observations faites, il a été constaté qu’un traitement par piqûre d’insuline à long terme provoque un surpoids. La prise de poids est plus importante dans le cas d’un traitement intensif sur une certaine période. Elle se manifeste surtout quand le patient ne fait pas attention à son habitude alimentaire pendant l’insulinothérapie. Elle est, de même, plus significative quand le patient n’exerce que peu d’activités physiques. Une personne soumise à une insulinothérapie de manière intense peut, par exemple, avoir une prise de poids de l’ordre de 5 kg en une année de traitement. Or, le surpoids est un mal-être qui est susceptible d’engendrer d’autres complications, surtout pour les diabétiques. Il peut faciliter le développement d’une résistance à l’insuline. Cette situation peut nécessiter l’injection d’une plus forte dose d’insuline et, par conséquent, une prise de poids plus importante encore. Un surpoids peut également entrainer d’autres maladies. Ainsi, il peut provoquer, entre autres, des difficultés au niveau de la respiration et de l’articulation. Une personne en surpoids est, de même, plus exposée aux problèmes cardio-vasculaires.
La lipohypertrophie, une anomalie à effets non négligeables
La lipohypertrophie est caractérisée par une accumulation anormale sous cutanée de tissu graisseux sur une partie du corps. Elle peut être provoquée par une injection d’insuline répétée sur un même endroit. La formation d’une lipohypertrophie provoque un dysfonctionnement sur la résorption d’insuline sur la zone. Une piqûre sur une partie du corps présentant une lipohypertrophie peut alors nécessiter une plus forte dose d’insuline. Or, une grande quantité injectée sur une zone saine du corps est susceptible de provoquer une hypoglycémie. Pour éviter une lipohypertrophie, il est nécessaire de pratiquer une rotation des zones d’injection. Planifier des sites d’injections diversifiés pour une certaine période est alors nécessaire. Dans le cas d’une auto-injection, le patient a souvent tendance à faire une piqûre sur un même endroit, plus facile à atteindre. Il peut, de même, inconsciemment, privilégier une piqûre sur une lipohypertrophie sur laquelle l’injection semble être moins douloureuse. Pour que le traitement se fasse dans de bonnes conditions, une injection insuline infirmier est recommandée. Un professionnel peut facilement reconnaitre une anomalie sur les diverses parties du corps et agir en conséquence. Un examen approfondi de chaque site d’injection doit d’ailleurs être fait, au moins, une fois par an.
Différents types d’infection et d’allergie liées à une injection d’insuline
Comme toutes sortes d’injection, une piqûre d’insuline peut provoquer des infections cutanées. Le risque d’infection est même plus grand étant donné qu’un diabétique est plus vulnérable à différents niveaux. Le respect des règles en matière d’hygiène doit alors être minutieusement suivi. Il est, par exemple, recommandé de n’utiliser une seringue que pour une seule fois. Pour minimiser les risques d’infection, le recours aux services d’un professionnel pour effectuer les soins à domicile est recommandé. Au cours d’un traitement par piqûre d’insuline, un patient peut aussi manifester des allergies. L’apparition d’un cas d’allergie est quand même devenue peu fréquente, ces dernières années. Une allergie à l’insuline se présente essentiellement sous forme d’urticaire ou d’œdème sur le point d’injection. Elle peut disparaitre sans qu’aucune disposition ne soit prise. Cependant, en cas de persistance de l’anomalie, le médecin traitant doit prescrire une autre insuline au patient.
