Le SMIC français ou le salaire minimum de croissance a fait l’objet de plusieurs révisions ces derniers mois. Ceci, à cause de la hausse des produits de première nécessité due à la guerre. Les effets de la pandémie sont également en cause puisqu’ils se ressentent alors. Le redressement du SMIC est une bonne nouvelle dans tous les cas. Pour les salariés, à combien s’élève-t-il actuellement ?
Une hausse de plus de 40 % du SMIC
Quatre fois que le SMIC a été révisé cette année. Des révisions qui ont conduit à une hausse d’environ 40 % du SMIC par rapport à celui de l’année dernière. En effet, les réformes du mois de janvier ont été à peine perceptibles. Celles du mois de mai et du mois d’octobre n’ont pas changé grand-chose. Celle du mois d’août non plus ou peut-être un peu. C’est leur somme qui a permis ce chiffre. Certains parlent même de 42 % d’augmentation pour le SMIC français pour 35 heures de travail par semaine. Mais 2 %, ce n’est pas une somme colossale.
Dans tous les cas, ce nouveau SMIC reste appréciable puisqu’on voit là un effort de redresser le salaire de croissance. Le but est de permettre aux sociétés et aux particuliers de faire face à cette inflation justement. Il pourrait aider dans le sens où le prix des marchandises de première nécessité n’est plus ce qu’il était. De toute façon, c’est le coût d’un salarié qui change réellement. Et c’est l’employeur qui est le plus affecté. Vous aurez plus d’informations en cliquant ici.
Un redressement différent pour chaque secteur d’activité
La hausse peut aller de 40 à 12 % environ pour chaque domaine d’activité. Le secondaire et le tertiaire sont les plus affectés cependant. Les activités primaires, comme l’agriculture, restent en retrait. Aucune augmentation n’est même possible si l’on s’intéresse réellement aux détails de leurs finances. Le taux est aussi variable selon le poste. Pour l’heure, on peut parler de 40 ou de 42 % effectivement pour le coût d’un salarié au SMIC pour l’employeur.
En plus, ce sont les conditions de travail qui sont améliorées à travers cette augmentation. La différence se remarque au niveau des titres restaurants, par exemple, du remboursement des frais de transport, des primes ou du 13e mois. Les 40 % ne sont pas tangibles. Ils ne vont pas directement dans les comptes bancaires, du moins, pas en totalité. Cela peut se faire ressentir au niveau des charges du foyer, mais pas concrètement. Pour une société, les 40 % reviennent en dépenses puisqu’elle doit s’acquitter finalement des frais médicaux, des frais de recrutement et autres.
La différence entre le salaire net et le salaire brut
Même avec cette hausse du SMIC, le coût d’un salarié demeure le même pour une entreprise. En fait, l’inflation généralisée a créé une situation d’urgence tant pour l’employeur que pour l’employé. Rien ne change même au niveau financier d’une société. Pire, les dépenses sont parfois plus importantes que les recettes. Les compagnies doivent augmenter les salaires sans réellement espérer un gain complémentaire. Mais pour rester en lice et garder les bons salariés, elles doivent se conformer à cette loi. Elles y sont d’ailleurs contraintes vu les exigences légales récentes. L’État a prévu, en contrepartie, une réduction de la charge patronale.
Pour le salarié, aucune différence notable. Oui, tout est plus cher maintenant. L’augmentation récente du salaire ne fait qu’aligner les choses au lieu de les améliorer. Ces fameux 40 % modifient quelque peu les conditions de travail et les dépenses à la maison sont un peu limitées, certes, mais l’écart reste mince. Même une hausse de 100 % n’y changerait pas grand-chose étant donné la situation économique actuelle.
