Imaginez la situation suivante : votre fils de 4 ans commence à crier la nuit, à transpirer et à se débattre. Que feriez-vous ? Il est normal que les parents soient inquiets, croyant que quelque chose de très grave arrive à leur enfant et, pour tenter de le calmer, ils se réveillent et emmènent le petit coucher avec eux. Dans ces cas, il n’y a ni bien ni mal. C’est aux parents de décider quoi faire, en fonction de leurs habitudes et de la manière dont ils s’occupent de leur enfant. Cependant, il vaut la peine de comprendre ce qui peut arriver à l’enfant, afin que la décision de l’emmener au lit, de le réveiller ou non au milieu de la nuit soit prise consciemment.
Que faire si votre enfant s’est réveillé à cause d’un mauvais rêve ?
S’il se réveille effrayer, la meilleure chose à faire est de le rassurer avec affection et accueil. Un baiser et un câlin fonctionnent généralement. Si votre enfant a moins de 4 ans, c’est au stade où il est difficile de faire la différence entre l’imagination et la réalité, il est donc bon que vous lui expliquiez que le rêve n’est que dans sa tête, que les monstres n’existent pas, qu’il est en sécurité à la maison. Parfois, s’endormir avec un animal en peluche ou un jouet est un excellent exutoire pour les moments les plus tendus. Pour les enfants plus âgés, le conseil n’est pas de valoriser le cauchemar, c’est-à-dire pas de pression pour connaître les détails ou, le lendemain soir, demander si vous avez encore rêvé de la même chose. Il est préférable de minimiser les mauvais moments pour minimiser la relation enfants et cauchemars.
Pouvez-vous empêcher votre enfant de faire un cauchemar ?
Enfants et cauchemars ? Éviter n’est pas possible, mais les parents peuvent créer un environnement plus propice pour que leur enfant dorme bien. Pour cela, une préparation à l’heure de sommeil est essentielle. Ne le laissez pas dormir tard, éteignez la télévision, les tablettes et l’ordinateur une demi-heure à deux heures avant de dormir, afin qu’il ne soit pas trop agité, éteignez la lumière ou mettez une lumière ambiante, vérifiez que l’oreiller et le lit sont confortables et adaptés à ses besoins, tout cela contribue à un sommeil plus paisible.
Ne confondez pas cauchemar et terreur nocturne
Contrairement au cauchemar, qui est un mauvais rêve, la terreur nocturne est un trouble du sommeil qui survient pendant la phase non-REM (sommeil lent) et qui affecte 3 à 4 % des enfants, d’après un Institut d’études du sommeil. Si votre enfant souffre ce problème, il est très probable qu’il crie, transpire et pleure beaucoup la nuit, mais ne se réveille pas. Face à de tels épisodes, les parents doivent simplement accueillir l’enfant et attendre que l’épisode, qui dure environ 10 minutes, se passe.
En cas de terreur nocturne, que peuvent faire les parents ?
Touchez et caressez, calmez l’enfant ; attendez que le moment passe ; il n’est pas nécessaire de le réveiller.
Les enfants et cauchemars : il y a rarement des effets psychologiques négatifs et durables sur les enfants, mais ils peuvent créer des doutes et des souffrances si la famille n’est pas correctement guidée.